VivreAuCanada.tv ou mon expérience de la webtv

Il y a un peu plus d’un an et un mois, je créais la webtélé Vivre Au Canada.tv – une webtv pour découvrir le Canada sous tous ses aspects. J’étais alors expatrié à Montréal depuis presque six mois, et c’était au PodCamp 2009, quelques mois plus tôt, que m’était venu l’idée. Qu’est-ce qui existait comme solution pour informer ceux désireux de s’expatrier au Canada ? Pas grand-chose. Le but était donc de proposer chaque semaine une courte vidéo permettant d’en savoir plus sur la vie culturelle, sociale, pratique… au Canada. Je suis sûr le point de mettre un terme à l’expérience, c’est donc le bon moment d’en faire un bilan.

L’immigration est un des vrais moteurs de l’économie Canadienne, et il n’y a pas moins de 12 000 Français qui s’expatrient au pays de la feuille d’érable chaque année avec un visa temporaire. A ceux-ci, il faut ajouter ceux qui demandent un visa de résidence permanente, les Belges, les Suisses et les autres Européens, dont certains ne savent pas du tout à quoi s’attendre. Un public et une niche potentiellement énormes.

Bon Cop, Bad Cop ou la Caisse d’Epargne

Client de la Caisse d’Epargne depuis ma naissance, il ne me viendrait jamais à l’esprit de faire de la publicité pour cette banque française sur mon blog. Je vais néanmoins en parler, mais plutôt pour réagir sur la toute nouvelle image de la caisse, dont la campagne a commencé la semaine dernière. Nouveau slogan, nouvelles publicités et un credo : miser sur le web 2.0.

C’est d’abord par un tweet sur le compte twitter de la Caisse d’Epargne que tout a commencé. Un simple message qui demandait aux blogueurs clients de la banque de renseigner un formulaire. Ce n’est que plus tard, et après avoir signalé à leur community manager que les réponses du formulaire apparaissaient en clair sur le web que j’ai su de quoi il retournait. Les blogueurs parisiens les plus influents furent invités à une présentation de la nouvelle campagne de la marque. Petits fours, quelques bulles, et… vidéos.

Les Temps Modernes ou l’Archos 70it

S’il y a bien un cadeau qui va se retrouver sous bon nombre de sapins cette fin d’année 2010, c’est la tablette. Apple a frappé fort en lançant une mouvance avec son iPad, mais depuis peu, le marché bouge beaucoup et évolue dans le bon sens. L’iPad avait deux inconvénients de mon point de vue : un système fermé, avec un hardware dépourvu de connectivité répandue (ni port microSD, ni USB) et un prix assez élevé. Les nouvelles tablettes proposées entre autre par Toshiba, Samsung et Archos comblent ces défauts. Pourquoi en parler sur mon blog quand il y a tant de sites spécialisés ? Parce qu’elles permettent de nouveaux usages vidéos. J’ai depuis deux semaines une Archos 70 Internet Tablet – voyons ce qu’elle est capable de faire.

La Relève ou la Sony NEX-VG10

J’ai découvert ce week-end une nouvelle caméra semi-professionnelle de Sony : la handycam NEX-VG10. Un modèle qui se classe dans la catégorie grand public, s’adressant aux amateurs éclairés et à ceux qui aspirent à la vidéo professionnelle à peu de frais. Ces derniers temps, sur ce segment, on ne parlait plus que des reflex, ou DSLR. Cette nouvelle caméra change la donne en prenant les avantages de ces appareils tout en délaissant leurs inconvénients.

Je n’ai jamais été un fervent admirateur de l’utilisation des DSLR pour la vidéo, et j’ai déjà exprimé mon désamour à plusieurs reprises. La NEX-VG10 serait-elle la solution que j’attendais tant ?

A Serious Man ou Podcamp Montréal 2010

Parfois, je suis une personne sérieuse. Plus qu’être professionnel, il s’agit de considérer le monde dans lequel on vit et d’essayer d’y contribuer. L’année passée, exactement à cette période, j’allais au Podcamp Montréal pour la première fois, dans le simple but d’écouter les conférences proposées. Cette année, je change la donne et j’ai proposé de participer à la diffusion live de l’événement sur Ustream.

Le Podcamp, qu’est-ce que c’est ? C’est une anticonférence pour amateurs et spécialistes de médias sociaux et baladodiffusion.

I, Robot ou la publicité dans la vidéo en ligne

Si le film de ce billet est I, Robot, adaptation libre d’une nouvelle d’Isaac Asimov par le cinéaste de Dark City, ce n’est pour les qualités intrinsèques de l’œuvre mettant en vedette Will Smith mais plus pour l’étape marquante qu’il a été. Plus que dans les derniers James Bond, c’est dans ce film qu’on n’a pu voir la publicité envahir le cinéma. Des chaussures du héros à sa voiture, tout était sponsorisé, les marques bien visibles. Plus d’un spectateur en aura été choqué, et je fais partie de ceux-là. C’est un peu le même choc que je ressens lorsque je souhaite regarder une vidéo sur Internet et qu’on m’impose un pré-roll.

Un pré-roll, c’est une forme de placement publicitaire dans lequel la publicité apparaît avant le contenu de la vidéo qu’on souhaite regarder. On ne peut pas passer ces publicités (pas plus que celles de la télévision, notez). C’est à ce jour une des formes de publicité la plus utilisée et la plus efficace (entendre « rentable ») pour la vidéo sur le web. Et je la trouve détestable.

The A-Team ou un teasing sans accroc

Le cinéma hollywoodien étant ce qu’il est, il était certain de voir débarquer tôt ou tard un remake de la série des années 80 The A-Team (ou l’Agence Tous Risques pour les francophones). A ce titre, je me demande combien de temps les Majors vont chercher le réalisateur et l’acteur principal pour le remake de Magnum, mais c’est uniquement de la curiosité mal placée. En ce qui concerne The A-Team, le film sort durant ce mois de juin et il m’est donc impossible d’en juger la qualité intrasèque. Ce n’est de toute façon pas le sujet de ce billet. J’ai par contre était accroché par la communication faite avant la sortie, une publicité originale utilisant la vidéo web.

Lorsqu’on ressort un mythe tel que celui de the A-Team, il faut être très prudent. Non à cause de l’attente des fans, plutôt mince au départ, mais plutôt parce que ressortir une série télévisée des années 80 sur nos écrans n’est pas forcément un concept gagnant. Il faut créer une attente, faire naïtre l’espoir (que le film sera bon) et rejoindre la nouvelle génération qui ne connait même pas le matériel original. Pour ce faire, et c’est de toute façon ce qui est fait avec plus ou moins d’intensité pour tous les films qui sont produits de nos jours, il faut passer par Internet. Si j’avais à nouveau à faire un billet sur comment vendre un film en passant par les réseaux sociaux, je ne prendrait pas forcément the A-Team en exemple. Au contraire, son utilisation de Facebook ou de Twitter est dans la moyenne : un compte Twitter qui ne compte que 13 following, ce n’est pas vraiment faire usage de la force de ce média.

La Firme ou TV5MONDE + Cinéma

C’est à l’occasion du Festival de Cannes 2010 qu’est née la 1ère offre internationale des cinémas francophones à la demande : TV5 lance TV5 MONDE + Cinéma, qui propose de louer ou d’acheter des films francophones (donc de France, de Belgique, du Québec, …).

L’initiative est intéressante, puisqu’il est vrai que les autres offres, dont iTunes, ne couvrent pas avec efficacité l’ensemble du cinéma francophone, notamment lorsqu’il est question de cinéma d’auteur. C’est à ça, entre autres choses, que TV5 souhaite remédier. En plus de films listés par exemple par Univers Ciné, ce sont des documents d’archives en provenance directe du Centre National de la Cinématographie (CNC) qui seront proposés aux internautes.

En outre, la plateforme ne vise pas seulement les francophones en recherche de cinéma dans leur langue, mais aussi le marché international. Le but, à terme, est de proposer un sous-titrage dans un maximum de langues pour initier le public étranger aux joies du cinéma francophone.

Heat ou l’importance d’être présent en vidéo

Suite à un contrat cette semaine, j’ai pris le temps de réfléchir plus amplement sur l’importance d’être présent sur Internet, particulièrement en vidéo. C’est un sujet majeur, une évidence pour certains, mais qui demande des exemples concrets pour convaincre les autres. Pourquoi faut-il être présent sur Internet ? Que vous soyez un particulier ou une entreprise, vous avez une image publique. Cette image existe aussi sur Internet. Vous pensez qu’en n’étant ni présent sur Facebook ou tout autre réseau social, vous n’existez pas sur le web ? Cela change le jour ou une personne sur laquelle vous n’avez aucun contrôle décide de publier un commentaire, un texte, une photo qui vous dessert… Et ce ne serait rien comparé à une vidéo.

C’est une des bases de l’identité numérique : comme toute identité, elle est peut être volée, usurpée. Beaucoup d’initiés conseillent, même si c’est sans avoir le but de l’utiliser, de réserver un nom de domaine à votre nom ou à celui de votre compagnie. Si c’est un peu moins évident, je préconise aussi une présence en vidéo. Si vous n’êtes pas présent, quelqu’un d’autre le sera pour vous…

Suspicion ou choisir son vidéaste

Essayer de conseiller comment choisir son vidéaste quand on vend soi-même ses services comme tel, cela peut paraître vain. Pourtant, mon but n’est pas ici de vous inviter à m’engager mais plutôt de vous éviter de tomber sur un charlatan. Il en existe dans tous les domaines et il s’agit de ne pas se tromper en vidéo, sous peine de se retrouver avec des images inutilisables. Pour un néophyte, il peut parfois être difficile de déterminer ce qui sépare un bon vidéaste d’un mauvais. Je vais donc essayer d’en déterminer les bases.