La Kodak Zi8 n’a rien de nouveau. Sortie au mois de septembre 2009, le modèle est déjà âgé de 4 mois ; une éternité, tant dans le monde de la vidéo que dans celui des nouvelles technologies. Pourtant, ses concurrents se comptent encore sur les doigts d’une seule main et peu importe son âge, elle garde encore tous ses avantages.
Popularisé par Flip et ses modèles Ultra et Mino (HD ou pas), les caméscopes de poches séduisent un public toujours plus large. Les dernières innovations chez Flip se résument à une plus grande compacité tout en offrant une meilleure prise en main (de par l’agrandissement de son écran LCD). La caméra de Kodak va dans un sens un peu différent. Voici mon avis la concernant.
Contrairement aux caméscopes de Flip, la Zi8 n’a pas de mémoire intégrée. Celle dont elle dispose à la base ne permet que de stocker qu’un faible nombre de photos. Non, pour en profiter pleinement, il faudra ajouter une carte SD haute capacité (entre 4 et 32 go). Cela peut-être vu comme un inconvénient (devoir acheter un accessoire supplémentaire) ou comme un avantage (possibilité de changer de carte SD si la première est remplie).
Autre différence, la caméra de Kodak dispose d’une entrée son, permettant de brancher un micro externe. Selon les cas (podcast, entrevue, …), cet apport prendra toute son importance, comme l’a souligné Steve Garfield. Enfin, ce caméscope possède un stabilisateur numérique… L’essayer, c’est l’adopter.
Techniquement, la Kodak Zi8 permet de prendre des photos de 5 megapixels, de filmer au format WVGA (640×480) et au format Haute Définition : soit en 720p (30 à 60 images par seconde), soit en 1080p. L’image est d’excellente qualité et n’a pas à rougir face aux autres modèles du marché.
Au niveau packaging, par contre, petite déception : la boîte contient le manuel, la caméra, une batterie, un câble permettant de la recharger via le secteur ou via un port USB, un câble RGB et un câble HDMI. C’est déjà bien, diront certains, mais ça manque à mon goût d’une pochette pour protéger l’engin une fois glissé dans sa poche.
Conséquemment, j’ai complété mon achat par l’acquisition d’une housse CaseLogic (TBC 3205), pour une dizaine de dollars chez Wallmart. Garantie 25 ans, compacte, offrant une bonne protection : elle est déjà tombée deux fois avec ma Zi8 à l’intérieur, en la protégeant parfaitement. D’autres housses toutes aussi fonctionnelles existent, chacun son choix.
Je me suis aussi procuré un mini-trépied pour compléter mon trépied traditionnel. Car, si comme je l’ai dit auparavant, la Zi8 dispose d’un stabilisateur numérique, il me paraît insuffisant pour la plupart des situations. Les 8 bons conseils donnés pour filmer comme un professionnel pour le iReport de CNN le rappelle : une image stable est une image plus appréciée. Un caméscope de poche offre une image qui suit bien trop souvent le moindre mouvement du corps, d’où la préférence pour le trépied lorsque c’est possible.
Finalement, le seul autre défaut que je trouve à cette caméra est un défaut qui existe aussi chez les autres. Le branchement au PC se fait via une prise USB imbriquée dans la Kodak, ce qui à chaque fois me laisse une impression de fragilité. Heureusement, il sera aussi possible de retirer la carte SD pour l’insérer dans son lecteur de carte. Un double choix bienvenu, même si cette alternative ne permet pas l’utilisation du logiciel inclus, qui aide à envoyer directement les vidéos sur Youtube. Une perte raisonnable, si comme moi vous ne comptez pas l’utiliser.
C’est la fin de ma présentation. Mon prochain billet traitera plus de l’aspect pratique de l’utilisation de la Kodak Zi8. Si vous cherchez des exemples vidéos de ce qu’est capable de produire cette caméra, il existe de nombreux exemples sur le web, tant sur Youtube que sur Vimeo. Pour ma part, j’ai réalisé une petite vidéo présentant l’IdentityCamp Québec en guise de test. Concluant !