xXx ou quand Twitter veut devenir une plateforme vidéo

Depuis hier, Twitter – ou plutôt X, puisque c’est ainsi qu’il faut maintenant appeler la plateforme détenue par Elon Musk – permet à ses utilisateurs payants de télécharger les vidéos qui sont postées sur le réseau. Une nouvelle fonctionnalité qui vient renforcer le grand plan d’Elon Musk pour transformer l’oiseau bleu en un marché global regroupant l’audio, la vidéo, la messagerie et les paiements et ainsi devenir un WeChat à l’américaine. Une vision d’avenir ? Je ne sais pas ce qu’il en est pour le reste, mais en ce qui concerne la vidéo, il me semble qu’il faut rester prudent.

GoldenEye ou faire du live streaming en 2020

On me demande souvent comment capter un événement en direct et le diffuser en simultané sur Internet. Depuis 2009, année à partir de laquelle j’ai commencé à expérimenter sur le sujet, les choses ont beaucoup évoluées. A l’époque, mon matériel de prédilection était une caméra professionnelle reliée à un ordinateur portable via une prise FireWire, pour une diffusion sur Ustream. Une solution délicieusement anachronique à l’heure des smartphones, des Facebook Live et de Twitch

Les conseils que je donnais en ces temps reculés pour bien préparer un diffusion vidéo en direct sont toujours d’actualité, au point qu’on les retrouve en partie dans des articles publiés cette année. Entre temps, les ordinateurs (PC et Mac) ont perdus leurs prises FireWire pour ne plus proposer que de l’USB. Alors, certes, on trouve des prises HDMI sur beaucoup de PC portables, mais ces prises ne peuvent que sortir un signal, pas en faire entrer. Plus de prise pour brancher une caméra… un casse-tête pour tous ceux qui cherchaient à faire du live streaming ?

The Final Cut ou une sélection de logiciels de montage gratuits

Depuis qu’Apple a officiellement annoncé l’impossibilité pour Final Cut Pro 7 de fonctionner sous MacOS 10.13 High Sierra, je me suis activement mis à la recherche de son successeur. Mon quotidien tournant de manière importante autour du montage vidéo, ce n’était pas une décision à prendre à la légère et j’ai donc entrepris de tester les trois solutions de remplacement les plus évidentes, à savoir Adobe Premiere Pro CC, Final Cut Pro X et DaVinci Resolve.

De prime abord, on pourrait croire que la dernière version de Final Cut Pro X est l’héritier tout désigné de la version 7. Bien entendu, il n’en est rien puisqu’Apple a radicalement changé son logiciel de montage et si je ne suis pas forcément allergique au changement, il faut avouer qu’ici, on perd de fait tous ses repères. A l’origine un peu trop proche de iMovie, Final Cut Pro X s’est mis à jour continuellement depuis pour apporter des options plus professionnelles. De mon point de vue, son apport le plus intéressant reste la prise en charge du contenu VR et autres vidéos à 360°, de manière assez intuitive. C’est malheureusement la seule chose intuitive que j’ai trouvé dans le logiciel, le reste me faisant m’arracher les cheveux.

La Nuit au Musée ou la place de la vidéo dans un musée

Pour la première fois, j’ai des vidéos qui tournent simultanément dans trois musées ou expositions de la région liégeoise. Une petite révolution en soit tant j’ai toujours été très prudent quant à la place à accorder à des vidéos dans de telles institutions. Comme bien souvent, j’ai l’impression qu’on cherche à faire une vidéo simplement pour avoir une vidéo, sans se poser la question du rôle que doit jouer le médium dans cette situation précise ni de la forme qu’il doit adopter.

Si on reproche bien souvent aux musées d’être des institutions poussiéreuses, ce n’est à mon sens pas une justification nécessaire pour y faire entrer les écrans à tous prix. Quand on m’a approché fin 2015 pour mettre au points les vidéos du nouvel espace de l’Aquarium-Muséum de Liège, j’ai donc cherché quelques ressources en ligne afin de déterminer comment composer au mieux une réalisation adaptée au projet. J’ai été un peu déçu du peu de littérature disponible sur le sujet.

La vie des autres ou quand Facebook veut devenir Youtube

Alors que 2014 aura vu Youtube surpasser bon nombre de réseaux sociaux en ce qui concerne le taux d’interactions, 2015 pourrait confirmer la place de la vidéo, et donc toujours de Youtube, comme média le plus important du web. Tout ça à cause de l’engagement. L’engagement ? La manière dont les utilisateurs réagissent et interagissent avec le contenu (par des likes ou des partages). C’est la donnée la plus importante pour les marques et ce n’est donc pas anodin pour Youtube de pouvoir se positionner comme une plateforme où l’engagement est important.

Par ailleurs, Youtube sait atteindre le public que tout bon webmarketer cherche à conquérir : celui des 13-24 ans. 2015 sera-t-elle donc l’année de la vidéo en ligne ? C’est ce que disent certains, mais pour moi, l’âge d’or de la vidéo en ligne a commencé en 2007. Néanmoins, que ce soit avec Netflix, Youtube, Instagram, Vine ou Facebook comme je vais l’expliquer ici, le phénomène ne va que s’amplifier.

Cloud Atlas ou quand RealPlayer se met au Cloud

Quand Real Player revient d’entre les morts… Cela fait maintenant plusieurs semaines que j’utilise la toute dernière version de Real Player, dans son itération dédiée au partage de fichiers dans le nuage. Il faut donc à présent parler de RealPlayer Cloud, un service équivalent à Dropbox, OneDrive ou Google Drive, mais centré sur la vidéo. Vraiment ? J’ai évidemment décidé de tester RealPlayer Cloud et de le mettre à l’épreuve de mon utilisation tant personnelle que professionnelle. Alors, que vaut-il ?

Cast Away ou diffuser son film de voyage

Vous revenez de vacances où, grâce à votre caméra de poche, votre appareil photo dernier cri, votre smartphone voire même votre tablette, vous avez capté chaque instant de votre périple ? Que faire maintenant de toutes les magnifiques images que vous avez prises, de la chambre d’hôtel au dernier des palmiers ? Les garder à jamais dans un coin de votre disque dur ? Les montrer sur votre téléviseur à chaque dîner en famille ou entre amis ? Si vous avez davantage d’ambitions, sachez qu’il y a d’autres moyens de diffuser votre réalisation.

Comme pour les films de cinéma, les courts-métrages et même les webséries, il existe aujourd’hui des festivals et des plateformes de diffusion dédiés aux films de voyage. Le phénomène est relativement récent et prend peu à peu de l’ampleur. Les festivals par exemple, qui n’avaient au départ pas la stature de leurs grands-frères, commencent petit à petit à quitter leur errances d’amateurs.

Jaws ou 5 raisons de préférer Youtube à Vimeo

Plus tôt cette semaine, le site américain Mashable a joué le jeu bien étrange des comparaisons entre Vimeo et Youtube dans un article intitulé « 5 raisons de choisir Vimeo au lieu de Youtube ». Entendons-nous bien, je pense que ce type d’article n’a pas de sens.

Si Youtube et Vimeo sont deux sites de diffusion de vidéos, leurs publics et leurs objectifs sont bien différents. Cependant, je ne résiste pas à tenter de rétablir l’équilibre céleste en prenant le parti pris inverse : pourquoi choisir Youtube plutôt que Vimeo ?

Sur Mes Lèvres ou sous-titrer une vidéo Youtube

Au même titre que la qualité d’une vidéo ou que le nombre d’avis positifs, la présence de sous-titres peut améliorer la position de votre vidéo dans les résultats de recherches sur Youtube. Cela vous étonne ? Ce n’est pourtant pas nouveau. Youtube considère d’abord que les sous-titres sont un moyen de rendre votre vidéo disponible à un plus grand nombre de personnes (que ce soit pour les utilisateurs d’une autre langue ou pour les malentendants) et décide de la mettre en valeur pour cette raison.

D’autre part, tout comme le titre et la description de votre vidéo, les sous-titres sont à leur tour indexés par Youtube et, par extension, par Google. C’est ainsi le contenu même de votre vidéo qui est utilisé par le moteur de recherche, ce qui permet en théorie de la faire ressortir plus facilement dans les résultats.

Hook ou ces marques qui communiquent en vidéo

La recette d’une vidéo virale, personne ne la connaît. Des centaines d’articles existent sur Internet et vous promettent le Graal, à base de grandes lignes directrices, mais la vérité est que personne ne possède la formule magique. Les ingrédients sont pourtant connus : de l’humour ou de l’émotion, quelque chose qui aille chercher le spectateur et qui lui donne envie de s’engager, de participer…

C’est malheureusement plus facile à dire qu’à faire. Pourtant, tout le monde essaie. Les marques, grandes ou petites, ne cessent de lancer leurs bouteilles à la mer, avec un succès très relatif. La dernière manœuvre en date pour tenter d’accrocher un peu de notre attention est de faire preuve d’honnêteté. D’honnêteté ? Sur Internet ? Explications.