GoldenEye ou faire du live streaming en 2020

On me demande souvent comment capter un événement en direct et le diffuser en simultané sur Internet. Depuis 2009, année à partir de laquelle j’ai commencé à expérimenter sur le sujet, les choses ont beaucoup évoluées. A l’époque, mon matériel de prédilection était une caméra professionnelle reliée à un ordinateur portable via une prise FireWire, pour une diffusion sur Ustream. Une solution délicieusement anachronique à l’heure des smartphones, des Facebook Live et de Twitch

Les conseils que je donnais en ces temps reculés pour bien préparer un diffusion vidéo en direct sont toujours d’actualité, au point qu’on les retrouve en partie dans des articles publiés cette année. Entre temps, les ordinateurs (PC et Mac) ont perdus leurs prises FireWire pour ne plus proposer que de l’USB. Alors, certes, on trouve des prises HDMI sur beaucoup de PC portables, mais ces prises ne peuvent que sortir un signal, pas en faire entrer. Plus de prise pour brancher une caméra… un casse-tête pour tous ceux qui cherchaient à faire du live streaming ?

La doublure ou la Sony RX0 Mark II

Sortie au milieu de l’année dernière, la Sony RX0 II est passée relativement inaperçue. Etait-ce à cause de son format qui l’assimile d’office à une action cam (une GoPro de plus ?), de son côté inclassable (beaucoup l’ont envisagé comme une caméra pour Youtubeurs), ou de son prix relativement élevé ? Intrigué, j’ai contacté Sony pour en obtenir un exemplaire de test afin de définir quelle place cette caméra pouvait avoir dans le workflow d’un vidéaste. Y a-t-elle seulement sa place ?

One Hour Photo ou des objectifs pour monture Sony E

En 2010, Sony sortait son premier modèle de caméra à optiques interchangeables pour le grand public, le Sony NEX-VG10. L’objectif avoué : concurrencer les DSLR de Canon en offrant aux vidéastes une alternative aux attraits certains. A l’aube de 2013, Sony annonçait la troisième mise à niveau de son modèle, le VG30, auquel s’ajoute un modèle aussi plus haut de gamme, le NEX-VG900. Derrière ces noms se cachent juste davantage de possibilités (la VG30 dispose par exemple d’un zoom motorisé à présent), avec toujours un très grand capteur.

J’arrive un peu trop tard pour vous conseiller dans vos achats de Noël. Mais si jamais vous avez reçu une VG10, VG20, VG30 ou même un des appareils photo de la marque (le NEX-5R par exemple, voire Sony a6000, a6300 ou a6500), vous serez peut-être intéressés par savoir quels objectifs adjoindre à votre nouvelle arme de poing.

Last Action Hero ou les héros désacralisés

La publicité fait depuis longtemps partie intégrante de l’industrie cinématographique. Elle est devenue un pan inévitable des plans de financement des grands films hollywoodiens, jusqu’à nous faire croire qu’un célèbre espion à la dénomination chiffrée préférerait utiliser un Sony Vaio plutôt qu’un MacBook. Malin.

Vous vous souvenez de cette scène de Truman Show dans laquelle la femme de Truman lui propose un chocolat chaud en lui en en faisant l’éloge de façon parfaitement naturelle ? On en n’est pas encore là, heureusement. Mais il est curieux de constater qu’après les produits venant s’intégrer parfaitement dans nos films du dimanche soir, ce sont maintenant les personnages de fiction qui déboulent dans les espaces publicitaires pour nous vendre des gadgets.

La Fin des Temps ou les caméras Flip

Les caméras de poche – ou pocket cameras – ont déjà eu leur moment de gloire sur ce blog. J’ai cru dès le début et crois toujours fortement au concept, que j’ai moi-même illustré avec la Kodak Zi8. Lors de son achat, j’avais longtemps tergiversé entre ce modèle et le précurseur dans ce domaine, les caméras Flip. Un choix qui serait maintenant fortement simplifié, puisque Cisco, qui a entre temps racheté la société produisant les Flip, a annoncé qu’ils arrêtaient purement et simplement de proposer ce produit. Retour sur un échec annoncé.

Pure Digital Technologies, qui est à l’origine des Flip, n’a peut-être pas inventé le concept des caméras de poche mais l’a certainement rendu populaire. Plus besoin d’un caméscope plus ou moins encombrant, mieux qu’un appareil photo, la première Flip rentrait dans la poche et filmait en HD. Une révolution qui n’a malheureusement pas connu de suite.

La Relève ou la Sony NEX-VG10

J’ai découvert ce week-end une nouvelle caméra semi-professionnelle de Sony : la handycam NEX-VG10. Un modèle qui se classe dans la catégorie grand public, s’adressant aux amateurs éclairés et à ceux qui aspirent à la vidéo professionnelle à peu de frais. Ces derniers temps, sur ce segment, on ne parlait plus que des reflex, ou DSLR. Cette nouvelle caméra change la donne en prenant les avantages de ces appareils tout en délaissant leurs inconvénients.

Je n’ai jamais été un fervent admirateur de l’utilisation des DSLR pour la vidéo, et j’ai déjà exprimé mon désamour à plusieurs reprises. La NEX-VG10 serait-elle la solution que j’attendais tant ?

Les Incorruptibles ou filmer avec un DSLR

Hier soir, j’étais au Café Petit Campus, à Montréal, pour filmer le spectacle de poésie « The Art Of Performing Oral Sex« . Un 14 février, ça ne s’invente pas. Les curieux peuvent toujours visionner un teaser sur Youtube. Plus que le show, qui était une expérience passionnante dont je suis heureux d’avoir pu profiter, c’est le dispositif de captation dont j’aimerais parler aujourd’hui.

La production, Madpoetix, avait choisi de capter le spectacle via deux caméras, un dispositif standard, en faisant donc appel à deux vidéastes.  Le choix effectué au préalable était de filmer en HDV, ce qui convenait parfaitement à ma Sony HVR-Z1 et à moi. Surprise cependant en arrivant : l’autre vidéaste n’était pas du tout équipé de ce type de matériel mais d’un Canon EOS 7D. Oui, un appareil photo… 

La comédie musicale ou Vevo.com

La semaine dernière, Bruno Guglielminetti (chroniqueur à Radio Canada pour le Carnet Techno) publiait sur son Twitter : « Universal et Youtube inventent le MTV du web = vevo.com. En ligne mercredi et Sony et CBS seront aussi de la partie … »

Vevo.com ? Késako ? D’après Wikipédia, Vevo est un site web d’hébergement de vidéos musicales né d’un accord entre Google et Universal Music Group. Dans sa dépêche AFP, le site est même décrit comme mariant « ce qu’il y a de mieux dans les contenus musicaux avec la technologie dernier cri et la communauté d’utilisateurs de YouTube ».

Youtube proposant déjà une plateforme vidéo, leader sur le marché, pourquoi ouvrir une alternative ? Pour la musique ? De nombreux clips sont déjà présents sur Youtube, l’utilité paraît donc assez réduite. Un simple doublon à Youtube ? C’est ce que j’ai pensé au début. Sentiment renforcé par la lecture de l’article de Dan Rayburn sur le blog de Businessofvideo.com, qui en parle avec scepticisme et sarcasmes.