Backdraft ou What The Fake

En octobre dernier, France Télévisions lançait « Génération Quoi ?« , une grande enquête censée établir le portrait d’une génération, celle des 18-34 ans. Le dispositif ? Un questionnaire interactif disponible sur smartphone, ordinateur et tablette, et une expérience web complète comprenant vidéos, sondages et réseaux sociaux. Quelques mois plus tard arrive le pendant Belge, dénommé « What The Fake ?!« .

C’est de ce dernier dont je vais parler, en revenant sur le lancement par la RTBF de cette nouvelle expérimentation web, moins de 15 jours après son dévoilement au public. Le fait est que je trouve toujours remarquable la manière dont ce type de projet peut commettre des petites erreurs. Il s’agit donc d’un bon cas d’étude.

Last Action Hero ou les héros désacralisés

La publicité fait depuis longtemps partie intégrante de l’industrie cinématographique. Elle est devenue un pan inévitable des plans de financement des grands films hollywoodiens, jusqu’à nous faire croire qu’un célèbre espion à la dénomination chiffrée préférerait utiliser un Sony Vaio plutôt qu’un MacBook. Malin.

Vous vous souvenez de cette scène de Truman Show dans laquelle la femme de Truman lui propose un chocolat chaud en lui en en faisant l’éloge de façon parfaitement naturelle ? On en n’est pas encore là, heureusement. Mais il est curieux de constater qu’après les produits venant s’intégrer parfaitement dans nos films du dimanche soir, ce sont maintenant les personnages de fiction qui déboulent dans les espaces publicitaires pour nous vendre des gadgets.

Les 7 Samouraïs ou de nouvelles webséries

J’ai par le passé (il y a plus de deux ans !) dressé un constat assez désabusé de la création vidéo pour le web, notamment des webséries. J’ai depuis fait quelques découvertes, comme Le Visiteur du Futur ou En Audition avec Simon qui, si elles ne reprenaient pas mes idées au niveau de leur conception, misaient avec succès sur leur format taillé pour le web.

Depuis, il y a même eu Bref, qui prouve qu’on peut malheureusement faire un format web pour la télé. Pour se tenir à la page, j’ai décidé de faire un petit tour d’horizon des dernières choses qui ont attiré mon attention ces dernières semaines.

Bon Cop, Bad Cop ou la Caisse d’Epargne

Client de la Caisse d’Epargne depuis ma naissance, il ne me viendrait jamais à l’esprit de faire de la publicité pour cette banque française sur mon blog. Je vais néanmoins en parler, mais plutôt pour réagir sur la toute nouvelle image de la caisse, dont la campagne a commencé la semaine dernière. Nouveau slogan, nouvelles publicités et un credo : miser sur le web 2.0.

C’est d’abord par un tweet sur le compte twitter de la Caisse d’Epargne que tout a commencé. Un simple message qui demandait aux blogueurs clients de la banque de renseigner un formulaire. Ce n’est que plus tard, et après avoir signalé à leur community manager que les réponses du formulaire apparaissaient en clair sur le web que j’ai su de quoi il retournait. Les blogueurs parisiens les plus influents furent invités à une présentation de la nouvelle campagne de la marque. Petits fours, quelques bulles, et… vidéos.

Les 4 Fantastiques ou 4 astuces pour Ustream

S’il y a bien une chose que me permets l’IdentityCamp, c’est de tirer des leçons. Assumer chaque mois la retransmission en direct des présentations et des échanges qui ont lieu à Station C est une expérience en soit. On pourrait croire qu’au fur et à mesure, la routine s’installe. Il n’en est rien. Chaque diffusion live est différente et apporte avec elle son lot de surprises et d’inattendu, que ce soit pour moi ou pour Christian Aubry.

La diffusion web s’établit peu à peu comme un standard, permettant à tout à chacun d’aller jusqu’à se diffuser en direct en train de faire la cuisine. Après plusieurs mois de pratique, je pense judicieux de donner 4 trucs indispensables auxquels penser à ceux ou celles qui voudrait s’essayer à la diffusion en ligne en direct.

Apparences ou votre brand en vidéo

Lors de mon passage au dernier Focus 20, à Drummondville, je me suis posé une question simple. Combien de ces personnes communiquent par vidéo ? Le Focus 20 est un réseau de professionnels du Web et de chefs d’entreprise exploitant ou souhaitant exploiter des applications Web 2.0 pour le développement d’affaires.  Chaque deuxième jeudi du mois, tous ceux et celles qui gèrent activement un blogue, un réseau social ou autre (SlideShare, YouTube, Flickr, etc.), à des fins de développement d’affaires, sont invités à s’y rendre.

Des professionnels, des indépendants, des chefs d’entreprises… Des personnes qui développent leurs affaires par Internet, qui communiquent par Internet. Un public tout désigné pour la communication par la vidéo. Le sujet de la rencontre était présenté par Hicham Souilmi, spécialiste en ce qui concerne l’identité numérique et le personal branding. Ce sujet, quel était-il ? Cibler et personnaliser vos conversations avec vos différentes tribus web. Mon grain de sel : et si ces conversations s’effectuaient par vidéo ? 

Le sequel ou le passage à 2010

Par cette article, je vous présente officiellement mes meilleurs voeux pour l’année 2010. Qu’elle soit pour vous source de succès, bonheur et réussite. J’aurais pu simplement poster une vidéo pour vous le souhaiter. Ma foi, j’avais même prévu de le faire à la suite de ce texte. Mais Adobe Premiere Pro étant un logiciel faillible, il faudra attendre que je trouve la source de mon problème d’exportation. Et dire que certains se demandent pourquoi je lui préfère de loin Final Cut Pro…

Mais avant de me mettre au montage d’une vidéo pour la nouvelle année, je me suis posé plusieurs questions. Est-ce parce qu’on travaille dans la vidéo qu’on doit forcément faire passer tous ses messages par la vidéo ? J’aurai pu vous souhaiter une bonne année par une simple ligne de texte, par une image… Non, je travaille dans la vidéo, il faut une vidéo. Est-il utile d’être à ce point rébarbatif ? 

Matrix ou mes trois conseils à RézoPointZéro

The Matrix était un excellent film. Mais une piètre trilogie. Une bonne idée au départ, mais bien mal exploitée. Le tout devenait indigeste, et manquait le coche.

RézoPointZéro souffre pour l’instant du même syndrome. Une bonne idée, mais dont la mise en application me laisse perplexe. Pour vous en faire une idée, la première chose est de visiter le site Internet :  http://rezopointzero.com.

RézoPointZéro, qu’est-ce que c’est ? Un site web qui effectue une veille stratégique quotidienne à partir des 400 sources d’information les plus importantes en matière d’innovation web. Rezopointzero est donc d’abord une plateforme d’information supportée par une vingtaine de gens d’affaires influents du Web du Québec et de l’Europe (France, Suisse et Belgique). Du lundi au vendredi, 3 dossiers seront couverts par leurs spécialistes sur l’ensemble des problématiques d’affaires reliées à l’usage du Web et des technologies. Que ce soit le Marketing, les ressources humaines, le commerce en ligne, le crowdsourcing ou les médias indépendants, tout y passe. Son réseau de plus d’une vingtaine d’experts est censé combler un besoin urgent pour l’ensemble des gestionnaires francophones qui font face à un monde des affaires en profonde mutation. En bref, il s’agit d’apprendre aux entreprises à gérer le web et à faire face aux dernières avancées de l’Internet. Nouvelles technologies, réseaux sociaux, tout devrait y passer. 

Land of the dead ou un constat sur les Webséries

Suite à la parution récente d’un article de 93 studios sur les  9 choses  que les producteurs de Webséries devraient savoir, j’ai un peu réfléchi à ce sujet. C’est un genre de Webvidéo auquel je n’ai jamais vraiment accroché, en tout cas sur la durée. L’impression d’avoir affaire à un sous-genre, à une sous-télévision ? Peut-être.

Dans ce domaine, j’ai au moins une certitude : on ne fait pas de la vidéo pour le web comme on en fait pour la TV ou le cinéma. C’est encore plus vrai pour les séries. La TV a peut-être troublé la donne en mettant des vidéos sur internet pour compléter l’univers d’une série de façon réussie (Lost) ou pas (je pense à Heroes et Battlestar Galactica). Une vidéo dont on se sert pour enrichir un univers et qu’on met sur Internet ne devient pas forcément une Webvidéo. Son essence est ailleurs.