Un Nouvel Espoir ou Tou.Tv

L’actualité a été très riche la semaine passée, entre la présentation très attendue du nouveau concept d’Apple, l’iPad, et l’arrivée au Québec d’une solution vidéo inédite en ligne, intitulée TOU.TV. Entre les deux sujets, mon coeur balance, lequel allais-je aborder ? Le choix a été plus simple que prévu. Du point de vue de la vidéo, l’iPad est très peu intéressant. Certes, il joue les vidéos de Youtube, et en HD s’il vous plait, mais ne possède pas de webcam, ni de solution pour être interfacé avec un quelconque périphérique vidéo, puisqu’il est dépourvu de port USB ou de lecteur de cartes. Reste TOU.TV.

Qu’est-ce que c’est ? TOU.TV est un site Web de vidéo sur demande lancé par la Société Radio-Canada. Dès son lancement, le site proposait 2 000 heures de contenu télévisuel francophone provenant de différentes chaînes de télévision, comme la télévision de Radio-Canada, RDI, ARTV, Télé-Québec, TV5MONDE, TV5 Québec Canada, TFO, Radio Canada International, RTS (chaîne suisse) et RTBF (chaîne belge). 

Le sequel ou le passage à 2010

Par cette article, je vous présente officiellement mes meilleurs voeux pour l’année 2010. Qu’elle soit pour vous source de succès, bonheur et réussite. J’aurais pu simplement poster une vidéo pour vous le souhaiter. Ma foi, j’avais même prévu de le faire à la suite de ce texte. Mais Adobe Premiere Pro étant un logiciel faillible, il faudra attendre que je trouve la source de mon problème d’exportation. Et dire que certains se demandent pourquoi je lui préfère de loin Final Cut Pro…

Mais avant de me mettre au montage d’une vidéo pour la nouvelle année, je me suis posé plusieurs questions. Est-ce parce qu’on travaille dans la vidéo qu’on doit forcément faire passer tous ses messages par la vidéo ? J’aurai pu vous souhaiter une bonne année par une simple ligne de texte, par une image… Non, je travaille dans la vidéo, il faut une vidéo. Est-il utile d’être à ce point rébarbatif ? 

Impitoyable ou voir une série gratuitement sur Internet

Ce blog connaît ses premières vacances… JOYEUX NOËL et BONNE ANNÉE ! Comme je n’avais fait aucune annonce pour prévenir mes nombreux lecteurs, je vais essayer de me faire pardonner avec un petit billet de transition.

Ce n’est un secret pour personne, le piratage touche l’audiovisuel dans tout son spectre. On trouve tout sur Internet : des films, des séries, des dessins animés… Tout. Pour contrer cet état de fait, les offres légales ont fleuries, mais ne sont pas toujours intéressantes malheureusement. Payer 1,5 euros ou 2 euros pour voir une seule fois un épisode d’une série, c’est trop cher pour pas assez.

Heureusement, il existe des offres gratuites et légales. Un modèle alternatif en somme. Je vais parler de deux initiatives que j’apprécie, et qui connaissent leurs hauts et leurs bas. D’abord, avec un anime, Full Metal Alchemist : Brotherhood. Ensuite avec un dessin animé purement US, StarWars : The Clone Wars

La comédie musicale ou Vevo.com

La semaine dernière, Bruno Guglielminetti (chroniqueur à Radio Canada pour le Carnet Techno) publiait sur son Twitter : « Universal et Youtube inventent le MTV du web = vevo.com. En ligne mercredi et Sony et CBS seront aussi de la partie … »

Vevo.com ? Késako ? D’après Wikipédia, Vevo est un site web d’hébergement de vidéos musicales né d’un accord entre Google et Universal Music Group. Dans sa dépêche AFP, le site est même décrit comme mariant « ce qu’il y a de mieux dans les contenus musicaux avec la technologie dernier cri et la communauté d’utilisateurs de YouTube ».

Youtube proposant déjà une plateforme vidéo, leader sur le marché, pourquoi ouvrir une alternative ? Pour la musique ? De nombreux clips sont déjà présents sur Youtube, l’utilité paraît donc assez réduite. Un simple doublon à Youtube ? C’est ce que j’ai pensé au début. Sentiment renforcé par la lecture de l’article de Dan Rayburn sur le blog de Businessofvideo.com, qui en parle avec scepticisme et sarcasmes. 

The Truman Show ou la diffusion en direct

Demain soir, je serai à Station C, à Montréal, à l’occasion du 3e IdentityCamp. L’IdentityCamp, qu’est-ce que c’est ? Une rencontre (ouverte à tous) sur l’identité en ligne et le personal branding chaque 2ème mardi du mois, à Montréal et ailleurs au Québec. Séduit par le concept et par les thèmes développés lors du dernier rendez-vous, j’ai proposé à Adrien O’Leary et Hicham Souilmi de retransmettre le prochain en direct sur Ustream.

Diffuser une vidéo en direct sur Internet n’est aujourd’hui plus si complexe et il m’a semblé opportun, à la veille de la diffusion de l’IdentityCamp, de faire le point sur les différentes plateformes existantes et sur leurs possibilités. Je vais commencer par les solutions les plus faciles à utiliser et à mettre en place pour faire un rapide tour d’horizon jusqu’aux offres professionnelles. 

Rosebud ou la vidéo en ligne

Rosebud, c’est le mot le plus connu de l’histoire du cinéma. Un seul mot prononcé par Kane dans le film d’Orson Welles, qui dépeint un personnage aux multiples facettes, à tel point que chaque personne qui l’a croisé en tire un portrait différent.

Mettre une vidéo en ligne, c’est un peu dire « Rosebud » au web. Personne n’y verra la même chose. Est-ce que quelqu’un en cherchera le sens ? Le succès de la vidéo sur Internet est certes incontestable, mais son utilisation est multiple et dépend de chaque personne. Ce qui est certain, c’est que pour faire passer un message, il vaut autant aujourd’hui avoir une vidéo bien conçue en ligne qu’un bon site web. La preuve : Youtube est le second moteur de recherche sur Internet après Google (source). 

Matrix ou mes trois conseils à RézoPointZéro

The Matrix était un excellent film. Mais une piètre trilogie. Une bonne idée au départ, mais bien mal exploitée. Le tout devenait indigeste, et manquait le coche.

RézoPointZéro souffre pour l’instant du même syndrome. Une bonne idée, mais dont la mise en application me laisse perplexe. Pour vous en faire une idée, la première chose est de visiter le site Internet :  http://rezopointzero.com.

RézoPointZéro, qu’est-ce que c’est ? Un site web qui effectue une veille stratégique quotidienne à partir des 400 sources d’information les plus importantes en matière d’innovation web. Rezopointzero est donc d’abord une plateforme d’information supportée par une vingtaine de gens d’affaires influents du Web du Québec et de l’Europe (France, Suisse et Belgique). Du lundi au vendredi, 3 dossiers seront couverts par leurs spécialistes sur l’ensemble des problématiques d’affaires reliées à l’usage du Web et des technologies. Que ce soit le Marketing, les ressources humaines, le commerce en ligne, le crowdsourcing ou les médias indépendants, tout y passe. Son réseau de plus d’une vingtaine d’experts est censé combler un besoin urgent pour l’ensemble des gestionnaires francophones qui font face à un monde des affaires en profonde mutation. En bref, il s’agit d’apprendre aux entreprises à gérer le web et à faire face aux dernières avancées de l’Internet. Nouvelles technologies, réseaux sociaux, tout devrait y passer. 

Land of the dead ou un constat sur les Webséries

Suite à la parution récente d’un article de 93 studios sur les  9 choses  que les producteurs de Webséries devraient savoir, j’ai un peu réfléchi à ce sujet. C’est un genre de Webvidéo auquel je n’ai jamais vraiment accroché, en tout cas sur la durée. L’impression d’avoir affaire à un sous-genre, à une sous-télévision ? Peut-être.

Dans ce domaine, j’ai au moins une certitude : on ne fait pas de la vidéo pour le web comme on en fait pour la TV ou le cinéma. C’est encore plus vrai pour les séries. La TV a peut-être troublé la donne en mettant des vidéos sur internet pour compléter l’univers d’une série de façon réussie (Lost) ou pas (je pense à Heroes et Battlestar Galactica). Une vidéo dont on se sert pour enrichir un univers et qu’on met sur Internet ne devient pas forcément une Webvidéo. Son essence est ailleurs. 

Jason Bourne ou l’Identité Numérique

L’identité numérique a été abordée lors du dernier  Webcamp, l’événement off du  Webcom 2009 de Montréal, de façon presque évidente. Quel geek, quel blogueur influent n’utilise pas son nom comme marque de fabrique sur Internet ?

D’abord, une précision : qu’est-ce que votre identité numérique ? Ce sont toutes les informations qu’on peut trouver à votre sujet sur Internet. Données rentrées dans les profils de forums, de blogs, de réseaux sociaux… Tout cela vous identifie sur le web.