La Nuit au Musée ou la place de la vidéo dans un musée

Pour la première fois, j’ai des vidéos qui tournent simultanément dans trois musées ou expositions de la région liégeoise. Une petite révolution en soit tant j’ai toujours été très prudent quant à la place à accorder à des vidéos dans de telles institutions. Comme bien souvent, j’ai l’impression qu’on cherche à faire une vidéo simplement pour avoir une vidéo, sans se poser la question du rôle que doit jouer le médium dans cette situation précise ni de la forme qu’il doit adopter.

Si on reproche bien souvent aux musées d’être des institutions poussiéreuses, ce n’est à mon sens pas une justification nécessaire pour y faire entrer les écrans à tous prix. Quand on m’a approché fin 2015 pour mettre au points les vidéos du nouvel espace de l’Aquarium-Muséum de Liège, j’ai donc cherché quelques ressources en ligne afin de déterminer comment composer au mieux une réalisation adaptée au projet. J’ai été un peu déçu du peu de littérature disponible sur le sujet.

Rules of attraction, ou quand YouTube change les règles

2018 commence avec un coup de tonnerre dans le monde de la vidéo en ligne. YouTube annonce de nouvelles règles pour ceux qui souhaiteraient monétiser leurs vidéos. A partir du mois de février, tant les nouveaux utilisateurs que les vieux de la vieille devront, pour espérer gagner quelques centimes de leurs créations, disposer d’une chaîne sur laquelle 4 000 heures de contenus auront été visionnées dans l’année écoulée et qui disposera d’au moins 1 000 abonnés.

Déjà, dans les commentaires de l’annonce, les petits YouTubers qui n’ont pas la puissance de feu d’un Logan Paul (pour citer celui a été le déclencheur de cette nouvelle décision) s’échangent les liens de leurs chaînes pour s’abonner les uns aux autres et espérer atteindre la barre des 1000 abonnés. Une tentative vaine et sans espoir, puisque sans les 4000 heures de programmes vues durant les douze derniers mois, il est inutile d’avoir 100 abonnés ou 10 000. Je gère pour ma part une chaîne YouTube qui dispose de plus de 3 000 abonnés. Durant les douze derniers mois, plus de 3 200 heures de ses vidéos ont été regardées. Dommage, ça n’atteint pas la barre fatidique imposée par YouTube.

Volte/Face ou la vidéo à 360°

Comment débuter avec une caméra 360 ? J’en ai parlé en début d’année, à mon sens, le 360° sera l’une des tendances fortes de l’année. Les géants du web supportent tous déjà ce format (et même le direct en 360°), les outils de réalité virtuelle se démocratisent et les caméras 360° sont maintenant accessibles au grand public. Vous voulez prendre une photo de groupe lors d’un anniversaire ? Plus besoin de se grouper dans un coin, il suffit de poser une caméra 360° au milieu de la table et tout le monde sera sur la photo. Pour autant, ce type de caméras peut s’avérer déroutant pour le débutant et il m’a semblé utile de regrouper quelques conseils sur leur utilisation.

Tomorrowland ou mes prédictions vidéo pour 2017

2016 aura pour moi été le retour à un de mes premiers amours, la diffusion en direct sur Internet. Alors qu’il y a tout juste sept ans, je faisais mes premières armes sur Ustream avec l’IdentityCamp, j’ai eu à plusieurs reprises cette année à produire de la vidéo sans filet, live. Toujours sur Ustream ? Bien sûr que non. Les années ont passé et alors que Ustream n’a jamais vraiment décollé auprès du grand public, se réduisant à une offre plus corporate, la vidéo live a resurgi là où on l’attendait, sur YouTube, et là où on l’attendait moins, sur Facebook.

Le réseau social en a d’ailleurs fait l’un de ses principaux cheval de bataille. La vidéo live remonte en tête des flux d’actualité, une mise en avant désormais rare dans les fameux algorithmes de Facebook. Du coup, tout le monde s’y est mis. Je l’ai dit il y a bien longtemps, tout ne doit pas être diffusé live et on a atteint un niveau de malaise assez incroyable. Va-t-on continuer sur la même lancée en 2017 ?

Limitless ou Sauvegarder ses vidéos dans le cloud

Par le passé, je vous ai déjà parlé de Real Player Cloud, depuis devenu RealTimes. Cette application multiplateforme proposait un espace identique à une DropBox ou un Google Drive mais pensé pour le stockage de vidéos et de photos. Lors de son lancement, l’application offrait plusieurs avantages, ce qui m’avait conduit à la recommander. Les choses ont malheureusement bien changé depuis. Si RealTimes n’est plus la solution idéale pour sauvegarder ses vidéos dans le cloud, vers qui se tourner ?

In the air ou le drone DJI Phantom 4

Dire que les drones sont une nouvelle tendance dans le milieu de l’audiovisuel serait une belle erreur. Si on parle de tendances, on peut parler de vidéo à 360° ou de réalité virtuelle, mais certainement pas des drones. Ceux-ci sont sur le marché depuis déjà quelques années et, si le grand public commence à se les approprier (et les pouvoirs publics à légiférer pour en limiter la prolifération), ils sont déjà largement utilisés dans le milieu professionnel. Il suffit de regarder n’importe quel documentaire, émission de voyage ou même série télé pour s’en convaincre. Pour autant, les technologies utilisées sont encore largement améliorables. C’est dans ce contexte que le constructeur DJI sort la quatrième itération de son drone Phantom.

J’ai regardé un film sur mon smartphone et j’ai aimé ça

J’en ai déjà parlé par le passé, j’ai la conviction que nos modes de consommation de films vont évoluer et sont déjà en train d’évoluer. Avec l’avènement des smartphones et des tablettes, des services de VOD tels que Netflix et autre Molotov.tv, plus besoin d’aller au cinéma ou d’allumer la télévision pour regarder un film. On peut à présent sortir son smartphone de sa poche, ouvrir une application et regarder une fiction, peu importe l’endroit où on se trouve. Mais est-ce vraiment confortable ? Les cinéastes s’insurgent, de Spike Lee à David Lynch, contre ce mode de consommation. Même si les écrans de nos appareils mobiles ont grandi ces dernières années, ils sont loin de rendre justice au travail des techniciens, des réalisateurs et des acteurs. Vraiment ?

L’Histoire Sans Fin ou la websérie Le Centre

Récemment, la cellule webcréation de la RTBF clôturait son deuxième appel à webséries en proposant au public de voter pour le meilleur des 4 pilotes sélectionnés. C’est finalement le pilote de « Burkland » qui a remporté le plus de suffrage, permettant ainsi à son équipe d’obtenir un financement de 100 000 euros pour la production du reste de la saison. Ce n’est pourtant pas de « Burkland » dont je veux vous parler aujourd’hui, ni de « Presque Normal », websérie de Dan Gagnon dont on a aussi beaucoup parlé dernièrement. Non, je préfère me pencher sur le cas d’une autre websérie, intitulée « Le Centre ».

Lord Of The Ring ou un catalogue pour la VOD légale

Alors que Carrefour vient de lancer sa propre plateforme de vidéo à la demande, baptisée « Nolim« , je me faisais la réflexion qu’il commence à être compliqué de louer ou acheter un film en dématérialisé sur Internet. Où aller en premier lieu ? Ces derniers temps, l’arrivée en Europe de Netflix aidant, les plateformes de VOD se sont démultipliées et il devient difficile de s’y retrouver. Et si quelqu’un mettait au point un comparateur, un moyen de trouver tel film, au meilleur prix ? A peine avais-je formulé l’idée que le CNC y répondait.

Calvaire ou suivre l’actualité cinéma sur le net

Il y a bien longtemps, j’étais abonné au magazine Première. J’étais jeune, passionné par le cinéma, j’ai à peine cherché à quel magazine m’abonner pour m’informer sur l’actualité des sorties et de mes cinéastes favoris avant de choisir Première. Les critères étaient purement subjectif : le ton du magazine me plaisait et les avis semblaient pouvoir correspondre en majeur partie à mes goûts. Première a donc accompagné mon adolescence et mon passage à l’âge adulte. Comme moi, il a changé. Jusqu’à ce que nos chemins se séparent. A l’issue de ce premier paragraphe, vous l’avez sans doute compris, ce post de blogue sera un peu différent des autres.

Pourquoi je n’ai pas renouvelé mon abonnement à Première, à l’époque ? Le magazine avait, au fil du temps, connu plusieurs changements de maquette, quitte à privilégier la forme sur le fond. Attention, je ne dis pas que le fond avait été négligé. Dans ce qui étaient les prémices de la crise de la presse papier, Première cherchait à élargir son lectorat en essayant de se créer une image moins élitiste et plus généraliste. Judd Appatow est arrivé à la même époque et a été sacré Dieu de la comédie US dans les pages de Première. Une rubrique Jeux Vidéo est apparue, comme ça, sans raison. L’heure du réabonnement est venue et la question était simple : pourquoi m’infliger encore la lecture d’un magazine qui ne me ressemblait plus alors que je pouvais trouver la même chose sur le web ?