Last Action Hero ou les héros désacralisés

La publicité fait depuis longtemps partie intégrante de l’industrie cinématographique. Elle est devenue un pan inévitable des plans de financement des grands films hollywoodiens, jusqu’à nous faire croire qu’un célèbre espion à la dénomination chiffrée préférerait utiliser un Sony Vaio plutôt qu’un MacBook. Malin.

Vous vous souvenez de cette scène de Truman Show dans laquelle la femme de Truman lui propose un chocolat chaud en lui en en faisant l’éloge de façon parfaitement naturelle ? On en n’est pas encore là, heureusement. Mais il est curieux de constater qu’après les produits venant s’intégrer parfaitement dans nos films du dimanche soir, ce sont maintenant les personnages de fiction qui déboulent dans les espaces publicitaires pour nous vendre des gadgets.

The A-Team ou un teasing sans accroc

Le cinéma hollywoodien étant ce qu’il est, il était certain de voir débarquer tôt ou tard un remake de la série des années 80 The A-Team (ou l’Agence Tous Risques pour les francophones). A ce titre, je me demande combien de temps les Majors vont chercher le réalisateur et l’acteur principal pour le remake de Magnum, mais c’est uniquement de la curiosité mal placée. En ce qui concerne The A-Team, le film sort durant ce mois de juin et il m’est donc impossible d’en juger la qualité intrasèque. Ce n’est de toute façon pas le sujet de ce billet. J’ai par contre était accroché par la communication faite avant la sortie, une publicité originale utilisant la vidéo web.

Lorsqu’on ressort un mythe tel que celui de the A-Team, il faut être très prudent. Non à cause de l’attente des fans, plutôt mince au départ, mais plutôt parce que ressortir une série télévisée des années 80 sur nos écrans n’est pas forcément un concept gagnant. Il faut créer une attente, faire naïtre l’espoir (que le film sera bon) et rejoindre la nouvelle génération qui ne connait même pas le matériel original. Pour ce faire, et c’est de toute façon ce qui est fait avec plus ou moins d’intensité pour tous les films qui sont produits de nos jours, il faut passer par Internet. Si j’avais à nouveau à faire un billet sur comment vendre un film en passant par les réseaux sociaux, je ne prendrait pas forcément the A-Team en exemple. Au contraire, son utilisation de Facebook ou de Twitter est dans la moyenne : un compte Twitter qui ne compte que 13 following, ce n’est pas vraiment faire usage de la force de ce média.

Impitoyable ou voir une série gratuitement sur Internet

Ce blog connaît ses premières vacances… JOYEUX NOËL et BONNE ANNÉE ! Comme je n’avais fait aucune annonce pour prévenir mes nombreux lecteurs, je vais essayer de me faire pardonner avec un petit billet de transition.

Ce n’est un secret pour personne, le piratage touche l’audiovisuel dans tout son spectre. On trouve tout sur Internet : des films, des séries, des dessins animés… Tout. Pour contrer cet état de fait, les offres légales ont fleuries, mais ne sont pas toujours intéressantes malheureusement. Payer 1,5 euros ou 2 euros pour voir une seule fois un épisode d’une série, c’est trop cher pour pas assez.

Heureusement, il existe des offres gratuites et légales. Un modèle alternatif en somme. Je vais parler de deux initiatives que j’apprécie, et qui connaissent leurs hauts et leurs bas. D’abord, avec un anime, Full Metal Alchemist : Brotherhood. Ensuite avec un dessin animé purement US, StarWars : The Clone Wars

Land of the dead ou un constat sur les Webséries

Suite à la parution récente d’un article de 93 studios sur les  9 choses  que les producteurs de Webséries devraient savoir, j’ai un peu réfléchi à ce sujet. C’est un genre de Webvidéo auquel je n’ai jamais vraiment accroché, en tout cas sur la durée. L’impression d’avoir affaire à un sous-genre, à une sous-télévision ? Peut-être.

Dans ce domaine, j’ai au moins une certitude : on ne fait pas de la vidéo pour le web comme on en fait pour la TV ou le cinéma. C’est encore plus vrai pour les séries. La TV a peut-être troublé la donne en mettant des vidéos sur internet pour compléter l’univers d’une série de façon réussie (Lost) ou pas (je pense à Heroes et Battlestar Galactica). Une vidéo dont on se sert pour enrichir un univers et qu’on met sur Internet ne devient pas forcément une Webvidéo. Son essence est ailleurs.