GoldenEye ou faire du live streaming en 2020

On me demande souvent comment capter un événement en direct et le diffuser en simultané sur Internet. Depuis 2009, année à partir de laquelle j’ai commencé à expérimenter sur le sujet, les choses ont beaucoup évoluées. A l’époque, mon matériel de prédilection était une caméra professionnelle reliée à un ordinateur portable via une prise FireWire, pour une diffusion sur Ustream. Une solution délicieusement anachronique à l’heure des smartphones, des Facebook Live et de Twitch

Les conseils que je donnais en ces temps reculés pour bien préparer un diffusion vidéo en direct sont toujours d’actualité, au point qu’on les retrouve en partie dans des articles publiés cette année. Entre temps, les ordinateurs (PC et Mac) ont perdus leurs prises FireWire pour ne plus proposer que de l’USB. Alors, certes, on trouve des prises HDMI sur beaucoup de PC portables, mais ces prises ne peuvent que sortir un signal, pas en faire entrer. Plus de prise pour brancher une caméra… un casse-tête pour tous ceux qui cherchaient à faire du live streaming ?

Marathon Man ou faire un film en 48h

Une fois n’est pas coutume, parlons de court-métrage sur ce blog. La semaine passée, j’ai enfin eu la possibilité de participer à un Kino Kabaret et de relever le défi de réaliser un film en 48 heures. Mais d’abord, quelques explications. Kino, comme nous l’apprend wikipédia, est un mouvement qui vient de Montréal et qui a pour devise « Faire bien avec rien, faire mieux avec peu, mais le faire maintenant. »

Répandue en cellules dispersées partout à travers le monde, l’expérience Kino se cristallise dans les Kabarets, des périodes de un à trois jours durant lesquelles les participants doivent réaliser des courts-métrages. Ouverts à tous, ces Kabarets n’ont le plus souvent pas de critères qualitatifs ou de genre imposé, tout au plus parfois une limite de temps.

One Hour Photo ou des objectifs pour monture Sony E

En 2010, Sony sortait son premier modèle de caméra à optiques interchangeables pour le grand public, le Sony NEX-VG10. L’objectif avoué : concurrencer les DSLR de Canon en offrant aux vidéastes une alternative aux attraits certains. A l’aube de 2013, Sony annonçait la troisième mise à niveau de son modèle, le VG30, auquel s’ajoute un modèle aussi plus haut de gamme, le NEX-VG900. Derrière ces noms se cachent juste davantage de possibilités (la VG30 dispose par exemple d’un zoom motorisé à présent), avec toujours un très grand capteur.

J’arrive un peu trop tard pour vous conseiller dans vos achats de Noël. Mais si jamais vous avez reçu une VG10, VG20, VG30 ou même un des appareils photo de la marque (le NEX-5R par exemple, voire Sony a6000, a6300 ou a6500), vous serez peut-être intéressés par savoir quels objectifs adjoindre à votre nouvelle arme de poing.

La Relève ou la Sony NEX-VG10

J’ai découvert ce week-end une nouvelle caméra semi-professionnelle de Sony : la handycam NEX-VG10. Un modèle qui se classe dans la catégorie grand public, s’adressant aux amateurs éclairés et à ceux qui aspirent à la vidéo professionnelle à peu de frais. Ces derniers temps, sur ce segment, on ne parlait plus que des reflex, ou DSLR. Cette nouvelle caméra change la donne en prenant les avantages de ces appareils tout en délaissant leurs inconvénients.

Je n’ai jamais été un fervent admirateur de l’utilisation des DSLR pour la vidéo, et j’ai déjà exprimé mon désamour à plusieurs reprises. La NEX-VG10 serait-elle la solution que j’attendais tant ?

Suspicion ou choisir son vidéaste

Essayer de conseiller comment choisir son vidéaste quand on vend soi-même ses services comme tel, cela peut paraître vain. Pourtant, mon but n’est pas ici de vous inviter à m’engager mais plutôt de vous éviter de tomber sur un charlatan. Il en existe dans tous les domaines et il s’agit de ne pas se tromper en vidéo, sous peine de se retrouver avec des images inutilisables. Pour un néophyte, il peut parfois être difficile de déterminer ce qui sépare un bon vidéaste d’un mauvais. Je vais donc essayer d’en déterminer les bases.

Les Incorruptibles ou filmer avec un DSLR

Hier soir, j’étais au Café Petit Campus, à Montréal, pour filmer le spectacle de poésie « The Art Of Performing Oral Sex« . Un 14 février, ça ne s’invente pas. Les curieux peuvent toujours visionner un teaser sur Youtube. Plus que le show, qui était une expérience passionnante dont je suis heureux d’avoir pu profiter, c’est le dispositif de captation dont j’aimerais parler aujourd’hui.

La production, Madpoetix, avait choisi de capter le spectacle via deux caméras, un dispositif standard, en faisant donc appel à deux vidéastes.  Le choix effectué au préalable était de filmer en HDV, ce qui convenait parfaitement à ma Sony HVR-Z1 et à moi. Surprise cependant en arrivant : l’autre vidéaste n’était pas du tout équipé de ce type de matériel mais d’un Canon EOS 7D. Oui, un appareil photo…