Essayer de conseiller comment choisir son vidéaste quand on vend soi-même ses services comme tel, cela peut paraître vain. Pourtant, mon but n’est pas ici de vous inviter à m’engager mais plutôt de vous éviter de tomber sur un charlatan. Il en existe dans tous les domaines et il s’agit de ne pas se tromper en vidéo, sous peine de se retrouver avec des images inutilisables. Pour un néophyte, il peut parfois être difficile de déterminer ce qui sépare un bon vidéaste d’un mauvais. Je vais donc essayer d’en déterminer les bases.
Regarder le portfolio. Un vidéaste sans portfolio, c’est comme un musicien sans maquette. Au delà de la simple expérience, chaque vidéaste a son style, plus ou moins bon, et il s’agit de déterminer si ce style convient à ce que vous recherchez. Un bon vidéaste saura adapter son style au type de vidéo qu’il aura à réaliser. Cherchez donc dans son portfolio un type de vidéo proche de celui que vous souhaitez le voir produire. Inutile de le juger sur un vidéo de mariage si vous souhaitez qu’il réalise une entrevue.
Connaître son expérience. C’est une chose qui se fait normalement sur le marché de l’emploi mais à laquelle on ne pense pas assez en terme de vidéo. Connaître les expériences passées d’un vidéaste, savoir pour qu’il a travaillé, voire appeler ses précédents clients pour savoir comment s’est déroulé un contrat peut vous en apprendre beaucoup. S’il a reçu des recommandations sur linkedin, ce sera d’autant plus simple et cela vous évitera un coup de fil.
S’informer un maximum. Savoir comment travaille un vidéaste et ce qu’il est capable de produire est une chose. Être sûr que ce qu’il produira pour vous sera d’aussi bonne qualité que ce qu’il a produit auparavant en est une autre. Même si vous ne vous y connaissez pas, essayez d’en apprendre plus concernant le matériel qu’il utilise par exemple. Je parle beaucoup de caméra de poche comme la Kodak Zi8 et j’ai aussi déjà évoqué les appareils DSLR. Ce type de matériel n’est pas adapté à tout, et un vidéaste équipé d’une caméra partira le plus souvent avec un avantage. Le plus souvent mais pas toujours. Certaines caméras ne valent pas mieux qu’un simple camescope et font donc au mieux jeu égal avec les DSLR. Je pense notamment à la Sony HD1000, imposante mais n’étant en fait qu’un grand coffret renfermant un moteur de caméscope. La taille ne fait pas tout.
Enfin, et comme pour tout corps de métier, un vidéaste, ça se rencontre. Parlez, échangez, peut-être plus important que les données techniques et matérielles, il sera déterminant de voir si vous partagez la même vision des choses, si la communication est bonne, si vous vous comprenez mutuellement. En cas d’erreur, il sera alors beaucoup plus facile de remettre les points sur les i…