La Nuit au Musée ou la place de la vidéo dans un musée

Pour la première fois, j’ai des vidéos qui tournent simultanément dans trois musées ou expositions de la région liégeoise. Une petite révolution en soit tant j’ai toujours été très prudent quant à la place à accorder à des vidéos dans de telles institutions. Comme bien souvent, j’ai l’impression qu’on cherche à faire une vidéo simplement pour avoir une vidéo, sans se poser la question du rôle que doit jouer le médium dans cette situation précise ni de la forme qu’il doit adopter.

Si on reproche bien souvent aux musées d’être des institutions poussiéreuses, ce n’est à mon sens pas une justification nécessaire pour y faire entrer les écrans à tous prix. Quand on m’a approché fin 2015 pour mettre au points les vidéos du nouvel espace de l’Aquarium-Muséum de Liège, j’ai donc cherché quelques ressources en ligne afin de déterminer comment composer au mieux une réalisation adaptée au projet. J’ai été un peu déçu du peu de littérature disponible sur le sujet.

Marathon Man ou faire un film en 48h

Une fois n’est pas coutume, parlons de court-métrage sur ce blog. La semaine passée, j’ai enfin eu la possibilité de participer à un Kino Kabaret et de relever le défi de réaliser un film en 48 heures. Mais d’abord, quelques explications. Kino, comme nous l’apprend wikipédia, est un mouvement qui vient de Montréal et qui a pour devise « Faire bien avec rien, faire mieux avec peu, mais le faire maintenant. »

Répandue en cellules dispersées partout à travers le monde, l’expérience Kino se cristallise dans les Kabarets, des périodes de un à trois jours durant lesquelles les participants doivent réaliser des courts-métrages. Ouverts à tous, ces Kabarets n’ont le plus souvent pas de critères qualitatifs ou de genre imposé, tout au plus parfois une limite de temps.

Le Procès ou le Bureau International Jeunesse

Il y a des choses qu’on pensait avoir mis derrière soi. Des choses qui soudain reprennent vie et viennent à nouveau vous chercher. En février 2011, je mettais fin à l’expérience Vivre Au Canada.tv pour de bon. Du moins, c’est ce que je pensais. Au fil du temps, alors que plus aucune vidéo n’était produite, j’ai vu le nombre de vues augmenter quotidiennement sur Youtube, l’audience s’élargir sur les réseaux sociaux, jusqu’à recevoir des demandes pour la mise en ligne de nouveaux contenus. L’idée de relancer Vivre Au Canada.tv le temps d’un été avait donc peu à peu germé…

Signes ou un nouveau projet de WebTV

Beaucoup de gens vous diront, moi y compris, que lorsqu’on développe une idée pour Internet, il ne faut pas viser le plus large public possible. La bonne tactique, quand vous n’avez pas les moyens de vos ambitions gargantuesques, c’est de vous adresser à un public précis. C’est ce qu’on appelle une niche. Alors que pour mon précédent projet de webvidéo, le public était évident et bien défini, ce à quoi je m’attèle maintenant pose de nouvelles questions. Comment proposer de la vidéo sur Internet à un public qui n’est pas connecté ?

Le Pays de Geminiacum est une ASBL qui a pour but d’améliorer l’identité culturelle, l’économie et la qualité de vie dans les communes de Pont-à-Celles et des Bons Villers. Nous sommes en Belgique, en pleine province du Hainaut et ce qu’on appelle le pays de Geminiacum est en fait une entité regroupant plusieurs villages. Le projet sur lequel je travaille vise à illustrer, en vidéo, les activités culturelles, économiques et citoyennes qui y ont lieu.

VivreAuCanada.tv ou mon expérience de la webtv

Il y a un peu plus d’un an et un mois, je créais la webtélé Vivre Au Canada.tv – une webtv pour découvrir le Canada sous tous ses aspects. J’étais alors expatrié à Montréal depuis presque six mois, et c’était au PodCamp 2009, quelques mois plus tôt, que m’était venu l’idée. Qu’est-ce qui existait comme solution pour informer ceux désireux de s’expatrier au Canada ? Pas grand-chose. Le but était donc de proposer chaque semaine une courte vidéo permettant d’en savoir plus sur la vie culturelle, sociale, pratique… au Canada. Je suis sûr le point de mettre un terme à l’expérience, c’est donc le bon moment d’en faire un bilan.

L’immigration est un des vrais moteurs de l’économie Canadienne, et il n’y a pas moins de 12 000 Français qui s’expatrient au pays de la feuille d’érable chaque année avec un visa temporaire. A ceux-ci, il faut ajouter ceux qui demandent un visa de résidence permanente, les Belges, les Suisses et les autres Européens, dont certains ne savent pas du tout à quoi s’attendre. Un public et une niche potentiellement énormes.

A Serious Man ou Podcamp Montréal 2010

Parfois, je suis une personne sérieuse. Plus qu’être professionnel, il s’agit de considérer le monde dans lequel on vit et d’essayer d’y contribuer. L’année passée, exactement à cette période, j’allais au Podcamp Montréal pour la première fois, dans le simple but d’écouter les conférences proposées. Cette année, je change la donne et j’ai proposé de participer à la diffusion live de l’événement sur Ustream.

Le Podcamp, qu’est-ce que c’est ? C’est une anticonférence pour amateurs et spécialistes de médias sociaux et baladodiffusion.