I, Robot ou la publicité dans la vidéo en ligne

Si le film de ce billet est I, Robot, adaptation libre d’une nouvelle d’Isaac Asimov par le cinéaste de Dark City, ce n’est pour les qualités intrinsèques de l’œuvre mettant en vedette Will Smith mais plus pour l’étape marquante qu’il a été. Plus que dans les derniers James Bond, c’est dans ce film qu’on n’a pu voir la publicité envahir le cinéma. Des chaussures du héros à sa voiture, tout était sponsorisé, les marques bien visibles. Plus d’un spectateur en aura été choqué, et je fais partie de ceux-là. C’est un peu le même choc que je ressens lorsque je souhaite regarder une vidéo sur Internet et qu’on m’impose un pré-roll.

Un pré-roll, c’est une forme de placement publicitaire dans lequel la publicité apparaît avant le contenu de la vidéo qu’on souhaite regarder. On ne peut pas passer ces publicités (pas plus que celles de la télévision, notez). C’est à ce jour une des formes de publicité la plus utilisée et la plus efficace (entendre « rentable ») pour la vidéo sur le web. Et je la trouve détestable.

Le 3e Homme ou la diffusion live à outrance

Depuis quelques semaines, je suis bien occupé. Des mandats s’installent sur le long terme, ce qui explique une diminution de ma présence web. Une diminution paradoxale puisque je suis toujours très présent, mais plus en mon nom. A deux reprises, la semaine passée, j’ai effectué des captations sur Ustream à partir de comptes autres que le mien. Mardi d’abord, c’était le rendez-vous mensuel de l’IdentityCamp. Mercredi, et c’était une expérience inédite, j’étais présent au party de lancement du magazine Urbania. Deux diffusions très différentes…

J’en ai déjà parlé, l’Identity Camp est un événement mensuel dédié à l’identité numérique et au personal branding. Deux présentations, des discussions, le tout retransmis en direct sur Ustream. Les settings changent régulièrement, de façon pourtant très aléatoire. Qui plus est, les présentateurs sont toujours renouvelés, ce qui renouvelle aussi l’audience de la diffusion live. La chaîne Ustream a été suivie depuis sa création par 10 à 40 personnes en direct, sans parler des visionnages des archives…

Las Vegas Parano ou la vidéo omniprésente

La semaine passée, j’étais à Las Vegas. Si la ville correspondait assez à ce que j’en attendais au niveau des hôtels, des casinos et de la démesure, j’ai été assez surpris de ne pas y trouver plus de vidéo. Bien sûr, sur les façades dans la rue, des écrans géants sont présents et diffusent leurs messages publicitaires. Mais beaucoup moins que ce à quoi je m’attendais. Pareil à l’intérieur des casinos et dans la ville en général. Pourquoi? Peut-être parce que ce n’est pas ce que demande leur cible.

On vit aujourd’hui à l’heure de la vidéo. C’est mon travail et ma passion, ce qui fait que je suis tout à fait heureux de l’utilisation grandissante de ce médium. Mais ce n’est pas un usage sans dérive ni excès. Maintenant que les mini-caméras ont envahi nos poches, il est probable que Youtube et consorts vont recevoir de plus en plus de vidéos. A raison… ou à tort ?