The Social Network ou vendre un film via les réseaux sociaux

Il y a des films qui n’ont pas besoin de publicité. Mais sincèrement, ils sont très rares, et je n’ai pas envie de parler de ceux-là. La majorité des productions audiovisuelles a besoin d’une bonne campagne marketing pour se faire connaître auprès du public. Il est loin le temps où une bande-annonce bien ficelée suffisait. Aujourd’hui, il faut créer le buzz. Alors les budgets publicité s’envolent jusqu’à parfois faire jeu égal avec le budget du film lui-même !

Encarts publicitaires, affiches, sites Internet… Les moyens sont nombreux et suivent les tendances. Or, aujourd’hui, la tendance, ce sont les réseaux sociaux. Twitter, Facebook… Peut-on vendre un film en passant par eux ? Ce serait une aubaine : un moyen facile de rejoindre une grande partie de la population pour un coût dérisoire en comparaison de ce qui se fait  à l’heure actuelle. Je ne suis pas le premier à y avoir pensé et des essais ont déjà eu lieu. Une réussite ?

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Les Incorruptibles ou filmer avec un DSLR

Hier soir, j’étais au Café Petit Campus, à Montréal, pour filmer le spectacle de poésie « The Art Of Performing Oral Sex« . Un 14 février, ça ne s’invente pas. Les curieux peuvent toujours visionner un teaser sur Youtube. Plus que le show, qui était une expérience passionnante dont je suis heureux d’avoir pu profiter, c’est le dispositif de captation dont j’aimerais parler aujourd’hui.

La production, Madpoetix, avait choisi de capter le spectacle via deux caméras, un dispositif standard, en faisant donc appel à deux vidéastes.  Le choix effectué au préalable était de filmer en HDV, ce qui convenait parfaitement à ma Sony HVR-Z1 et à moi. Surprise cependant en arrivant : l’autre vidéaste n’était pas du tout équipé de ce type de matériel mais d’un Canon EOS 7D. Oui, un appareil photo…