C’était au cours de la grand-messe du cinéma français. En ouverture de la 48e cérémonie des César, Jamel Debbouze se lançait dans l’habituel monologue de ce type d’événements en assénant son lot de blagues. Celle qui m’aura particulièrement marqué sera forcément cette référence à Netflix et à son offre à 9 euros qui détourne le public des salles de cinéma. Une plaisanterie qui aura fait rire jaune plus d’un dans la salle… Car si on peut tourner en dérision le géant américain, il n’en reste pas moins que le cinéma français souffre… et ça ne va pas aller en s’arrangeant.
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Lord Of The Ring ou un catalogue pour la VOD légale
Alors que Carrefour vient de lancer sa propre plateforme de vidéo à la demande, baptisée « Nolim« , je me faisais la réflexion qu’il commence à être compliqué de louer ou acheter un film en dématérialisé sur Internet. Où aller en premier lieu ? Ces derniers temps, l’arrivée en Europe de Netflix aidant, les plateformes de VOD se sont démultipliées et il devient difficile de s’y retrouver. Et si quelqu’un mettait au point un comparateur, un moyen de trouver tel film, au meilleur prix ? A peine avais-je formulé l’idée que le CNC y répondait.
La Firme ou TV5MONDE + Cinéma
C’est à l’occasion du Festival de Cannes 2010 qu’est née la 1ère offre internationale des cinémas francophones à la demande : TV5 lance TV5 MONDE + Cinéma, qui propose de louer ou d’acheter des films francophones (donc de France, de Belgique, du Québec, …).
L’initiative est intéressante, puisqu’il est vrai que les autres offres, dont iTunes, ne couvrent pas avec efficacité l’ensemble du cinéma francophone, notamment lorsqu’il est question de cinéma d’auteur. C’est à ça, entre autres choses, que TV5 souhaite remédier. En plus de films listés par exemple par Univers Ciné, ce sont des documents d’archives en provenance directe du Centre National de la Cinématographie (CNC) qui seront proposés aux internautes.
En outre, la plateforme ne vise pas seulement les francophones en recherche de cinéma dans leur langue, mais aussi le marché international. Le but, à terme, est de proposer un sous-titrage dans un maximum de langues pour initier le public étranger aux joies du cinéma francophone.