Si le film de ce billet est I, Robot, adaptation libre d’une nouvelle d’Isaac Asimov par le cinéaste de Dark City, ce n’est pour les qualités intrinsèques de l’œuvre mettant en vedette Will Smith mais plus pour l’étape marquante qu’il a été. Plus que dans les derniers James Bond, c’est dans ce film qu’on n’a pu voir la publicité envahir le cinéma. Des chaussures du héros à sa voiture, tout était sponsorisé, les marques bien visibles. Plus d’un spectateur en aura été choqué, et je fais partie de ceux-là. C’est un peu le même choc que je ressens lorsque je souhaite regarder une vidéo sur Internet et qu’on m’impose un pré-roll.
Un pré-roll, c’est une forme de placement publicitaire dans lequel la publicité apparaît avant le contenu de la vidéo qu’on souhaite regarder. On ne peut pas passer ces publicités (pas plus que celles de la télévision, notez). C’est à ce jour une des formes de publicité la plus utilisée et la plus efficace (entendre « rentable ») pour la vidéo sur le web. Et je la trouve détestable.