La doublure ou la Sony RX0 Mark II

Sortie au milieu de l’année dernière, la Sony RX0 II est passée relativement inaperçue. Etait-ce à cause de son format qui l’assimile d’office à une action cam (une GoPro de plus ?), de son côté inclassable (beaucoup l’ont envisagé comme une caméra pour Youtubeurs), ou de son prix relativement élevé ? Intrigué, j’ai contacté Sony pour en obtenir un exemplaire de test afin de définir quelle place cette caméra pouvait avoir dans le workflow d’un vidéaste. Y a-t-elle seulement sa place ?

Chérie, j’ai rétréci l’Osmo ou l’Osmo Pocket

Sortie en 2015, la DJI Osmo était une révolution. Le constructeur chinois offrait la possibilité à tout vidéaste de remplacer une lourde et imposante steadycam par un outil simple et léger, capable de filmer de manière fluide n’importe quel mouvement, ou presque. De nombreux autres fabricants ont suivi pour surfer sur la vague de ce succès ou en déclinant le même système à destination des smartphones… Quatre ans plus tard, DJI révolutionne à nouveau le marché du stabilisateur en sortant l’Osmo Pocket, qui offre les mêmes possibilités, mais avec un stabilisateur de la taille d’un smartphone.

Je me souviens de ma première prise en main de l’Osmo. Il m’a fallu une période d’apprentissage et quelques tournages pour comprendre dans quelle situation l’utiliser et comment m’en servir de manière efficace. J’ai ainsi appris à dompter son interface, passant par un smartphone, et ses différents boutons physiques, les deux venant parfaitement se compléter. Découvrir l’Osmo Pocket, c’est devoir tout recommencer depuis le début. On se retrouve avec un objet d’une douzaine de centimètres dans les mains, un poids plume, sur lequel on ne retrouve que deux boutons, dont l’un servant à lancer l’enregistrement. L’Osmo Pocket est elle prête à prendre la relève de l’Osmo ?

In the air ou le drone DJI Phantom 4

Dire que les drones sont une nouvelle tendance dans le milieu de l’audiovisuel serait une belle erreur. Si on parle de tendances, on peut parler de vidéo à 360° ou de réalité virtuelle, mais certainement pas des drones. Ceux-ci sont sur le marché depuis déjà quelques années et, si le grand public commence à se les approprier (et les pouvoirs publics à légiférer pour en limiter la prolifération), ils sont déjà largement utilisés dans le milieu professionnel. Il suffit de regarder n’importe quel documentaire, émission de voyage ou même série télé pour s’en convaincre. Pour autant, les technologies utilisées sont encore largement améliorables. C’est dans ce contexte que le constructeur DJI sort la quatrième itération de son drone Phantom.